Il était probablement la plus petite commune récompensée cette année. Avec ses 250 habitants, Saint-Germier en Deux-Sèvres a reçu mercredi 7 avril à l’Assemblée Nationale à Paris le prix Citoyenneté des Trophées Éco Actions 2020 qui récompensent l’innovation et l’exemplarité des collectivités locales en matière de protection de l’environnement et de développement durable.
Organisé par l’association des Écomaires présidée par Guy GEOFFROY, maire de Combs-la-ville, le concours 2020 était parrainé par Bruno DAVID, président du Muséum national d’histoire naturelle à Paris. Saint-Germier concourrait dans la catégorie Citoyenneté pour son action de création d’un parc « urbain » et plus précisément pour sa méthode : consultations des habitants, réunions publiques, publications et construction partagée. Une approche inédite pour une commune de cette taille mais qui s’explique par une volonté du maire et de ses conseillers de co construire les projets avec les germariens.
Plus qu’un trophée, la reconnaissance nationale d’un travail local
140 dossiers ont été étudiés par le jury de ce 30ème concours composé de maires, de parlementaires, de partenaires, de l’ADEME et du Ministère de la Transition écologique. Réception à l’hôtel de Lassay, discours d’introduction par le président de l’Assemblée Nationale, Richard FERRAND, et remise des trophées filmée, le maire de Saint-Germier, Jean-François LHERMITTE, ne cachait pas sa satisfaction de recevoir une récompense pour sa méthode de travail plus que pour un projet.
Pour moi, les moyens comptent plus que la fin. Être honoré nationalement parmi une centaine de candidats parce que nous mettons les habitants au coeur des projets, en tant que maire, c’est très gratifiant. Cela nous motive à poursuivre dans cette voie : celle de l’écoute et du consensus.
Jean-François LHERMITTE







Toutes mes félicitations à cette commune de Saint Germier, à son équipe municipale et à son maire Jean-François Lhermitte. On devrait plus souvent honorer ces initiatives portant sur l’amélioration des méthodes à utiliser dans les collectivités publiques parce qu’elles peuvent être transmises à d’autres, par exemple durant les cours du futur institut du service publique qui va remplacer l’ENA.
Pour une fois on honore l’intelligence collective plutôt qu’une performance individuelle.
Merci Monsieur KRESSMANN. En effet, l’échange et la discussion figurent en tête de nos préoccupations locales. Les discours font suite aux faits et non l’inverse. Si la méthode peut inspirer, c’est avec plaisir que nous la partagerons. Bonne journée