La Ruralité incomprise
Alors que l’Etat nous rappelle sans cesse la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique en favorisant notamment les plantations, le monde végétal et donc la vie rurale, il ne cesse en parallèle de rendre cette vie rurale plus complexe en la négligeant. Au niveau national, la politique dite “zéro artificialisation des sols” est dans les faits une attaque du monde rural en l’empêchant de se diversifier. Sur le plan local, les services préfectoraux restent inertes face à la catastrophe qui frappe le centre de santé de Ménigoute. En s’abritant derrière le manque national de médecins, les services centraux, incapables de gérer la catastrophe, se contentent de renvoyer la “patate chaude” sur les professionnels et les élus locaux en leur demandant de s’organiser afin de gérer cette pénurie. Il n’y a pas d’opposition entre la campagne et les banlieues, comme on veut nous le faire croire. Dans les deux cas, il y a absence de services publics, que ce soit en matière de transports, de sécurité ou de services quotidiens comme la trésorerie ou la poste. Le maintien du mode de vie rural et sa préservation sont laissés à la seule charge des élus, qui font ce qu’ils peuvent, avec leurs faibles moyens et la seule force de leur solidarité et de leur persévérance.
C’est ce socle commun et cette foi en nos valeurs qui nous motive et nous unit et qui nous réunira encore, je le souhaite, lors du traditionnel repas de la commune qui se tiendra le 14 janvier.
En attendant, bonnes fêtes à toutes et tous,
Jean-François LHERMITTE, maire







